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Le retour de l’aquaculture en cage

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Les autorités de Lagos, la ville la plus peuplée du Nigeria – 22 millions d’habitants – promeuvent l’aquaculture en cages pour améliorer la production, augmenter l’offre de poissons et limiter l’importation. Comme ici, dans une ferme de Badagry, au sud-ouest du pays.

Badagry est une ville côtière du sud-ouest du Nigeria. Elle fait partie de l’État de Lagos. Fondé à la fin du xve siècle, c’est un port protégé, devenu un point de passage pour la traite des esclaves vers l’Amérique. Les habitants vivent essentiellement de l’agriculture et de la pêche.

Soutenir la productivité

Hélas, les agriculteurs de Badagry sont victimes du changement climatique. Il affecte leur rendement et, par ricochet, l’économie de la ville. Ainsi, les autorités de Lagos, en collaboration avec le gouvernement fédéral et la banque mondiale, ont décidé de voler au secours de Badagry qui approvisionne Lagos et plusieurs villes du pays en poissons. Le programme Productivity Enhancement and Livelihood Improvement Support (Appeals) a été mis en place pour relancer l’économie de Badagry en difficulté. La technique adoptée est l’élevage en cage.
La commissaire à l’Agriculture de Lagos, Ruth Bisola Olusanya, estime que ce projet vise à soutenir la productivité des agriculteurs et leur lien avec les marchés. Le gouverneur de l’État de Lagos, Babajide Sanwo-Olu a déclaré que l’expérience de culture en cage a été tentée l’année dernière dans la région d’Afowo, une banlieue de Lagos. Elle avait permis d’autonomiser la population de la région, en particulier les femmes et les jeunes dans les trois chaînes de valeur du projet : l’aquaculture, le riz et la volaille.

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