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Le pastoralisme est une forme d’élevage extensif pratiqué sur des parcours.
Le pastoralisme est une forme d’élevage extensif pratiqué sur des parcours.
Cette mobilité constitue une stratégie d’adaptation aux variations climatiques, elle conserve également l’environnement et fertilise les terres agricoles par l’exploitation des résidus post-culturaux.
Selon la FAO (2021), le pastoralisme contribue de manière essentielle à un avenir meilleur, par sept voies:
1. Diversification de la production alimentaire
Tout de même, la désertification, la croissance démographique, l’urbanisation, les feux de brousse et la rareté des pluies dans certaines zones du Sénégal comme au Ferlo constituent un frein au pastoralisme.
De ce fait la pratique de l’élevage intensif est à appuyer davantage. En effet l’herbe que ces animaux partent rechercher sur des kilomètres peut être cultivé et mis à leurs dispositions avec de moindre effort. En élevage bovin, l’alimentation représente 60% des dépenses du coup la culture d’herbe fourragère est à renforcer et à vulgariser. Des herbes riches en nutriments nécessaire pour le cheptel sont cultivables comme le Maralfalfa ou la Luzerne afin de combler les déficits alimentaire et éviter les conflits entre cultivateur et berger car les parcours sont de plus en plus occupés par les populations qui cherchent à se loger avec cette croissance démographique. En conséquence, le besoin de produire de quoi se nourrir se fait ressentir et donc ces terres sont occupées par des cultivateurs. Ce qui occasionne des conflits entre agriculteurs et pasteurs car les animaux entre en divagation dans les champs et détruisent tout ce qui était en culture.
Cette alimentation en herbe fourragère qui est un aliment presque complet pour les animaux augmenterai aussi la production laitière des vaches et donnerai une bonne qualité de viande.
L’intensification et la modernisation de l’élevage nous permettrait de diminuer les importations de lait et de développer ce secteur au niveau national car la filière lait au Sénégal rencontre pas mal de problèmes, des centaines de litres sont perdus toutes les années dans le Fouta. Une meilleure organisation de ce secteur se fait ressentir et il existe beaucoup de défis à relever.
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